Auteur/autrice : Lüma

Dans la même semaine, j’ai entendu deux regrets identiques exprimés lors d’AG d’associations sportives (« on manque de bénévoles »), apprécié les sincères remerciements adressés à 80 bénévoles ayant encadré une course à pied dont les bénéfices seront reversés à …l’action des bénévoles de la Table du soir. Désormais, on crée des « services civiques » pour combler les manques laissés par ceux qui ont abandonné le bénévolat, lassés, parfois, d’entendre des remarques déplacées de ceux qui ne lèvent leur petit doigt que pour coucher des avis très peu nuancés sur des réseaux qui n’ont plus grand chose de « sociaux ». Mettons en avant, montrons notre gratitude et notre respect pour ces personnes qui donnent de leur temps et de leur énergie pour le bien des autres.

« Si on payait mieux les bénévoles, ça donnerait peut-être envie à plus de gens de travailler gratuitement. » Philippe Geluck

Voilà une petite réflexion simple : Le paradis, c’est l’endroit où la police est britannique, les cuisiniers  sont français, les mécaniciens sont allemands, les amants sont italiens et où tout est organisé par les Suisses. L’enfer, c’est l’endroit où la police est allemande, les cuisiniers  sont anglais, les mécaniciens sont français, les amants sont suisses et où tout est organisé par les Italiens. Le Brexit n’y change rien, le paradis s’éloigne !

« Il fallait être Anglais pour inventer le rugby. Qui d’autre aurait pu penser à un ballon ovale ? » Pierre Mac Orlan

En ce 11 novembre, j’ai entendu et lu un nombre trop important de noms de gars d’ici « morts pour la France ». Nous sommes pourtant si loin de ces zones de combats qui ont tant tué ou qui tuent encore ! Alors que je me demandais à quoi bon saluer un armistice vieux de 104 ans, je suis finalement revenu avec une réponse sous forme de citation lue sur tous les monuments aux morts : « Ne perdons rien du passé. Ce n’est qu’avec le passé qu’on fait l’avenir » – Anatole France

« La vie est un grand livre écrit par un maladroit. Mais nous, on s’en fout, on ne sait pas lire… » Léo Ferré

A la réflexion, au Pays basque, comme en Afrique et sûrement ailleurs, on regrette trop souvent de voir partir nos anciens en se disant que leur vie aurait mérité d’être écrite… C’est vrai que, à un âge où les cadeaux qui font le plus plaisir sont de simples visites et des chocolats fondants, il existe une idée qui peut enchanter un grand-père ou une grand-mère : témoigner, se raconter, dire des récits de vie joyeux ou douloureux, retrouver des photos qui réactivent la mémoire et qui seront patiemment intégrées dans un livre destiné aux générations futures. Heureusement que Lüma peut les aider dans ce projet ambitieux. Noël approche…

En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. Amadou Hampâté Bâ

Les Irlandais comptent certainement parmi les meilleures éponges à bière et whisky, mais, sans artifices, ils sont aussi parmi les meilleurs musiciens de la planète. A la vôtre ! La diaspora irlandaise me semble avoir tout de même atteint notre petit coin du Pays basque. Je crains toutefois qu’ils nous aient envoyé leurs plus mauvais musiciens !

Les hommes sont comme les cornemuses : aucun son n’en sort tant qu’ils ne sont pas pleins. Proverbe irlandais

« L’Histoire est écrite par les vainqueurs » Jules César. C’est vrai que l’on ne se méfie pas assez du contenu ou de l’absence de contenu de nos livres d’Histoire. Curieux comme cette matière qui ne m’a guère passionné sur les bancs d’écoliers, me paraît soudain si importante en cette période politique agitée ou au moment d’écrire les récits de vie d’un-e « Pied-Noir » voire d’un témoin direct de la création de l’État d’Israël. L’Histoire contient de sales histoires…

« Tant que les lapins n’auront pas d’historiens, l’Histoire est racontée par les chasseurs » Howard Zinn.  

« Rien ne sert de courir ; ça ne sert à rien… », voilà une remarque qui a encore fait écho entre mes 2 pôvres neurones, en ce chaud dimanche, durant une belle course de 10 km, au parcours pourtant tout plat, qui m’a permis d’expérimenter la douleur. Et puis, j’ai pensé à ceux qui visent des distances tellement plus longues, tellement plus cassantes. Eliud Kipchoge, recordman du monde du marathon le reconnaît : « Pour réussir, dans quelque discipline que ce soit, un athlète doit toujours commencer par croire que c’est possible, croire qu’il peut le faire ». Curieusement, cette semaine, j’ai reçu la même réflexion d’un groupe d’une dizaine de pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, tous retraités, sans réelle motivation religieuse, lancés sur un long périple de 800 km avec un gros sac sur le dos. J’aimerais croire que je peux le faire… Des passements ou des « pensements »?

« Après un marathon, on sait davantage ce que l’on cherche dans l’existence. » Paula Radcliffe, recordwoman du monde du marathon

« Seule la victoire est belle » dit-on souvent… Mais, avouons que, quand elle se remporte avec la manière et contre des « solides », elle n’en a que plus de goût. En sport, elle vous permettra de voyager et de converser plus sereinement au moment de rencontrer des joueurs ou supporters adverses. Évidemment, je n’imagine pas associer ce mot quand on parle de guerre : aucun conflit ne peut se solder de la sorte.

“La victoire représente le plus efficace des passeports.” Claude Lelouch

Friedrich Nietzsche l’a déjà dit dans une citation plus en amont, « la vie serait une erreur, une fatigue, un exil s’il n’y avait pas la musique. » Quel plaisir de voir des jeunes oser une prestation de rue ou des petits concerts plus ou moins préparés. J’ai toujours plus de plaisir à les écouter jouer ou chanter…

« La musique, souvent, me prend comme une mer. » Charles Baudelaire.

J’aimerais tellement être comme vous et avoir des défauts… C’est avec cette phrase que j’ai réussi à me faire passer pour un timbré par un chanteur croisé au hasard d’un concert partagé. Le gars m’a pris au sérieux ! Il a fallu que j’apporte cette terrible précision : « Euh, je plaisantais… ». Manifestement, pas lui !

« Depuis que j’ai appris à rire de moi-même, je ne m’ennuie plus jamais. » Georges Bernard Shaw